Qui était François Varillon ?

« François Varillon (1905 – 1978), jésuite, est de ceux qui ont renouvelé l’intelligence de la foi chrétienne. »

« François Varillon (1905 – 1978), jésuite, est de ceux qui ont renouvelé l’intelligence de la foi chrétienne. Beaucoup de ses ouvrages sont devenus de grands succès, comme Joie de croire, joie de vivre (Bayard). »

René Rémond souligne quelques aspects de le personnalité de François Varillon :

  • « François Varillon était d’abord, essentiellement, un prêtre, un religieux, un homme de Dieu. »
  • « Deux exigences le motivaient, celles-ci, étant le corollaire des premières. La première : être compris de tous, accessible à tous, trouver un langage qui permette d’être de plain-pied avec les auditoires les plus variés. Et j’ai eu l’expérience de la diversité de ces auditoires : je l’ai vu, je l’ai entendu s’adresser à des militants syndicalistes, à des ingénieurs, à des militants ruraux qui n’avaient pas fait d’études ; en toute circonstance il déployait une pédagogie merveilleusement efficace parce que dépouillée et à l’écoute des autres. »
  • « Il reconnaissait ce qu’il y avait de légitime dans la volonté de l’homme d’être autonome et il n’a pas cessé, depuis le moment où cette inquiétude s’est éveillée jusqu’à son dernier jour, de lire les philosophes, les anciens et les modernes, Hegel, Nietzsche ou Marx, les philosophes du soupçon, Sartre, les existentialistes ».
  • « Convaincu de la vertu de l’effort intellectuel, il n’était pas de ceux qui croient possible de faire l’économie de la réflexion et qu’on puisse passer sans transition d’une expérience pratique à la profondeur spirituelle. »
  • « Ce souci de répondre aux interrogations du monde contemporain et d’apporter une réponse appropriée à ses exigences et ses aspirations l’avait conduit à exercer un ministère original de la parole, qui a employé en totalité les dix dernières années de son existence. Ministère original, car différent de la prédication traditionnelle. (…)
    Le sentiment de l’urgence de ce ministère l’a conduit à répondre à des appels innombrables de publics parisiens et provinciaux. (…)
    Son programme était strictement minuté : il racontait plaisamment qu’il lui arrivait de passer d’un train dans un autre et de coucher dans dix-huit lits différents le même mois, en dépit d’une santé qui, à plusieurs reprises, avait donné à ses proches de graves inquiétudes. »
  • « Il avait un réel talent de conférencier, qu’il n’est pas facile de définir. Mais quiconque l’a entendu une fois ne saurait oublier cette voix grave, cette diction qui détachait les mots, soulignait les idées, cette élocution qui détachait les mots, soulignait les idées, cette élocution qui mettait en valeur les idées, sans effets oratoires, sans recherche autre que celle de l’expression au service exclusif d’un texte dense, lui-même ordonné à l’annonce de l’essentiel. »
  • « François Varillon est mort dans l’exercice de cette tâche de conférencier qu’il a accomplie jusqu’au dernier jour. »

Les citations ci-dessus de René Rémond sont tirées
de la préface "François Varillon : Joie de croire, joie de vivre" ,
Bayard, éditeur.

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