Un site perso … Pourquoi ?

Meha

Comme professeur de français (et d’anglais) et aussi par goût je lisais beaucoup. Relever des notes sur des fiches ou des cahiers me paraissait fastidieux. Dans les années 80 (1980) je fus assez vite attiré par l’informatique et décidai de tirer profit des facilités offertes par cette technique. Un « site perso » n’est pas un « site institutionnel ». Il n’engage que son auteur.

Une explication historique

Un confrère (des confrères ?), il y a bien longtemps, avaient proposé de partager des notes de lectures. Une manière de découvrir les livres que d’autres avaient appréciés. C’était l’époque où peu de personnes chez nous (les Frères Maristes) connaissaient lnternet qui en était dans ses commencements, du moins dans nos écoles, si je me souviens bien. Ce partage devait se faire par écrit. Sans doute y eut-il quelques réalisations au début. Puis on n’en parla plus.

Sans avoir jamais participé à ce projet il me plut. Comme professeur de français (et d’anglais) et aussi par goût je lisais beaucoup. Relever des notes sur des fiches ou des cahiers me paraissait fastidieux. Dans les années 80 (1980) je fus assez vite attiré par l’informatique qui en était à ses débuts dans l’établissement scolaire où j’exerçais. Je me mis à tirer profit des facilités offertes par cette nouvelle technique. Je commençai à relever des passages de mes lectures soit en les recopiant soit en les numérisant dès que je compris le profit à tirer des logiciels OCR (reconnaissance de caractères). Avec le temps j’ai effectivement accumulé beaucoup de notes que j’ai classées dans une base de données de "maniement’ facile (celle du logiciel WORKS).

Extrait de la base de données

Internet offre bien des possibilités, pourquoi ne pas en tirer parti ?

Ma découverte suivante fut celle d’Internet. Quoi de plus facile que de se créer un site perso gratuit sous « free » par exemple ? C’est ainsi que l’entreprise a débuté. J’avais bien quelques scrupules en publiant sur ce site de larges extraits des livres qui me plaisaient. N’allais-je pas m’attirer des ennuis de la part des éditeurs. Cela n’est jamais arrivé. Après tout, me disais-je, ces textes ne pouvaient qu’inciter d’autres lecteurs à se procurer ces ouvrages, une forme de publicité en définitive.

La spécificité d’un site perso

Qui dit « site perso » veut dire site non officiel (non institutionnel) qui n’engage que son auteur. Est-ce à dire sans intérêt, sans valeur ? - Nullement si la personne qui propose ce site prend conseil de personnes de confiance.

Pourquoi ne pas adopter la formule classique du blog ?

Il s’agirait d’une entreprise bien plus lourde à gérer qu’un simple site perso. En outre les blogs sont généralement hébergés par des « plate-formes » qui présentent plus de contraintes dans la manière de présenter les articles. Le logiciel que j’ai adopté offre une souplesse quasi totale. En contrepartie le référencement de mon site perso est bien moindre que pour un blog.

Et comment réagir à la fin d’un article ?

Pourquoi ne pas avoir donné aux visiteurs la possibilité de réagir facilement comme dans les blogs sans être obligé d’envoyer un courriel à l’auteur ? J’ai essayé cette formule et j’ai été déçu. La plupart des commentaires obtenus par ce moyen n’avaient rien à voir avec le contenu de l’article. A se demander si, parfois, ils n’étaient pas générés par des robots ! Difficulté supplémentaire : ces « spams » que j’avais arrêtés dans l’espace privé du site réapparaissaient quelquefois, malgré tout, je ne sais trop comment, comme commentaires dans l’espace public.

Seuls les textes personnels de l’auteur du site perso pourront-être publiés sur ce site ?

Nullement, je peux très bien mettre en ligne des textes proposés par d’autres personnes. Cela apporterait un enrichissement certain que je ne puis que souhaiter ! A une condition : les contributions doivent respecter la « ligne éditoriale » de ce site !

Des fichiers audio pour enrichir le contenu de ce site.

Aperçu des dossiers de MP3

J’ai adopté depuis des années une manière originale d’écouter la radio. Pour me donner la possibilité d’écouter à mon rythme les émissions qui me plaisent je les enregistre. Autrefois je me servais simplement de mon radio-cassettes. . Je peux écouter plusieurs fois ce que je trouve de meilleur et le conserver éventuellement.
Depuis quelques années les choses sont devenues plus faciles. On peut télécharger les « podcasts » de certaines émissions. Cela donne encore plus de possibilités.
Au fil des ans j’ai accumulé beaucoup de « richesses » que j’aimerais les partager au moins sous forme d’extraits.

fr Bernard Méha, frère Mariste
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