Livres de Jean d’Ormesson

Roman paru chez Robert Laffont en 2006 - 211 pages
Des extraits proposés.

« Vous abattez des forêts, vous exterminez les tigres et les éléphants, … Et vous construisez des pyramides, des temples, des cathédrales, des mosquées » p. 192

« S’il s’agit de hasard, le hasard, en vérité, a été bon garçon : il a fait preuve à votre égard d’une outrageuse partialité. »

L’écriture est du langage conservé dans l’espace sous forme de signes au lieu de rester dispersé dans le temps sous forme de sons. (p. 152)

« En vérité, dans une espèce de terreur je me risquerai, sauf objection de ta part, à la qualifier de sacrée. S’il y a jamais eu de miracles, la pensée en est un. » (p 143

La vie est faite d’individus. La reproduction entre les individus aura longtemps été assurée par le sexe qui interviendra assez tard. (p. 129)

Quand se mettent à tourner les astres qui vous sont familiers, votre Soleil, votre Lune, la Terre elle-même, dix milliards d’années se sont déjà écoulées. (p. 128)

Elle est imprévisible. Elle m’étonnera toujours. Quand je l’ai inventée, je n’étais pas mécontent (p. 124)

Ma volonté se dissimule derrière les instruments que je me suis donnés pour agir sur le tout. Elle s’exprime à travers le hasard et la nécessité. (p 106)

Penser le monde est une tâche infinie. Penser le temps est tout aussi inépuisable. Parce que le temps est l’étoffe de l’univers.

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