Fr. Varillon : L’origine historique de l’Eglise

L’Église est née de la foi en la résurrection de Jésus et de la fidélité des croyants au dynamisme provoqué par cette résurrection.

L’Église est née de la foi en la résurrection de Jésus et de la fidélité des croyants au dynamisme provoqué par cette résurrection. La conviction première dont vit l’Église primitive est celle-ci : le Christ est ressuscité, il est à jamais vivant.

Progressivement, tous ceux qui partagent cette conviction en dégagent les conséquences : un dépassement radical des possibilités humaines a été manifesté en Jésus. Il est Seigneur universel, il est celui dont on peut dire ce que l’on disait de Yahvé : « le Saint », il est celui par qui et en qui nous avons une relation avec l’Absolu vivant. Le fait historique que nul ne peut éluder est le témoignage des apôtres lié à la naissance de l’Église.

Celle-ci est la volonté de maintenir ce témoignage dans une communauté qui s’organise. En plein milieu juif, le fait chrétien est le surgissement d’une nouveauté absolue. Pour une mentalité juive, la distance entre Dieu et l’homme était infranchissable ; le juif était comme écrasé par la transcendance de Dieu. Or voici qu’un culte est rendu à Jésus de Nazareth. Ceux qui l’ont connu disent de lui qu’il est « Seigneur et Messie » (Ac 2, 36 ; 4, 26)  ;« Chef de la Vie » (Ac 3,15) ; « Chef et Sauveur » (Ac 5, 31 ) ; « Seigneur de tous » (Ac 10,36) ; « Juge des vivants et des morts » (Ac 10, 42) ; « Lumière des nations » (Ac 13,47).

« II s’est trouvé des gens, la veille encore incrédules et désemparés, pour témoigner sur place, le lendemain ou presque de l’événement, en faveur d’un homme, Jésus, que tout le monde avait vu mort sur le gibet infamant de la croix ; pour en témoigner devant ses propres juges, dont la colère était toujours à craindre, et pour affirmer que ce mort était encore et toujours vivant, et qu’il est le Seigneur de la gloire de Dieu » (P. Moingt).

Les apôtres n’ont pas pu ne pas porter ce témoignage :
« Nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu » .
(Ac 4, 20)

François Varillon, extraits de ses conférences
cf « Joie de croire, joie de vivre », p. 118

Vos témoignages

  • 16 juin 2011 18:07

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