XXe siècle : la Grande Guerre, les religions séculières, communisme et fascismes

Les régimes totalitaires sont nés au XXe siècle de la conjugaison des effets du nationalisme et de l’industrialisation.

XXe siècle : la Grande Guerre, les religions séculières, communisme et fascismes.

« Les régimes totalitaires sont nés au XXe siècle de la conjugaison des effets du nationalisme et de l’industrialisation. » (p. 101)

« Pour la première fois à l’échelle du continent, ce ne sont plus des armées professionnelles aux moyens limités par la technique qui s’affrontent ; ce sont des peuples entiers, armés par des industries au développement indéfini. Il en résulte un niveau de destructions humaines et matérielles sans précédent dans l’histoire. Des plaies et des rancœurs sans équivalent. Les vainqueurs sont saignés à blanc. Les vaincus se sentent humiliés car ce sont les peuples qui ont perdu et les armes qui sont tombées » (p. 101)

« Ainsi peut-on considérer la Grande Guerre comme la source commune de deux courants appelés à se heurter entre eux, le communisme et le fascisme. Sans cette guerre, Lénine ne prend pas le pouvoir à Moscou en 1917, ni Hitler à Berlin en 1933. Rarement un conflit armé aussi « populaire » à ses débuts, n’aura produit des conséquences aussi tragiques pour les peuples qui l’avaient applaudi ». (p. 102)

« Lénine est sans pitié pour le clergé orthodoxe ; il ferme les écoles ; il confisque les biens ; il interdit les sermons. Staline (un ancien séminariste !) n’est pas en reste. Il renforce la propagande antireligieuse et assimile le clergé aux koulaks qu’il fait liquider sans ménagement. Nombre d’églises sont détruites, les icônes brûlées, les cloches fondues. » (p. 103)

« L’existence de cet adversaire déclaré de Dieu, ses progrès en terre européenne au-delà de la Russie, ne sont pas sans conséquences sur l’apparition des fascismes européens et sur les complicités dont ceux-ci ont pu bénéficier chez des chrétiens. » (p. 105)

« Les Églises, institutions humaines, fussent-elles inspirées par l’Esprit, n’ont pas su, pas voulu, ou le plus souvent pas pu, trouver les attitudes que nos yeux d’aujourd’hui jugeraient cohérentes avec leur mission. » (p. 105)

« Dans le cas du nazisme, catholiques et protestants ont pu croire, un temps, qu’il les protégeait du communisme athée, en le dénonçant vigoureusement et en luttant, efficacement, contre le chômage » (p. 106).

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