C’est le titre d’un nouveau livre de
Maurice Bellet est né le 19 décembre 1923. Études de philosophie à la Sorbonne, ordonné prêtre à Bourges en 1949, docteur en théologie et docteur en philosophie.
A beaucoup travaillé la psychanalyse.
Extraits d’une interview donnée à « Fréquence Protestante » sur cet ouvrage.
- Le signe de la Croix, ça renvoie à une expérience d’une violence terrifiante.
- Le supplice de la croix chez les anciens c’était l’un des supplices les plus atroces qui se pratiquaient.
- La violence c’est un concept ambigu.
- L’homme est livré à ses pulsions. Le grand maître c’est le désir. On a besoin de limites.
- La violence absolue ne se présente pas comme violence. Elle se présente comme remède à ce cahot.
- Le remède à la violence c’est un ordre qui peut lui-même devenir violent. Et ce qui est redoutable c’est que cette violence de l’ordre se présente comme remède à la violence.
A ECOUTER M. Bellet, réflexions sur la violence (3’43)
- Le souci de l’ordre peut pousser à s’en remettre à un leader charismatique qui donne confiance mais cela peut conduire à une situation pire.
- La violence qui est utilisée pour le bien est une violence qui donne la vie (comparaison avec l’accouchement).
Tandis que la violence de la destruction est d’une autre nature.
- Il faut surmonter la violence et pas seulement la « recouvrir » par un ordre qui lui-même est suspect et finalement destructeur.
- On sait ce qu’ont été le nazisme, le système soviétique, les Kmers rouges.
- Le plus troublant c’est qu’il y a des gens de bonne foi qui ont pu croire que le système soviétique c’était l’avenir de l’humanité.
A ECOUTER Les 2 sortes de violence (2’26)
(L’émission a été diffusée sur Fréquence Protestante :
Jacques Fischer avec Maurice Bellet, dans Midi Magazine du 14 mars 2010)