Frère Marcel MERLIN
Frère Marcel MERLIN est né le 15 juillet 1922 à Lyon. Il fut confirmé en la cathédrale Saint Jean en mai 1934. En février 1936, il entre au juvénat de Saint Genis Laval ; c’est aussi à Saint Genis Laval qu’il fait son postulat, de mars à sept. 1939, puis son noviciat de sept.1939 à sept. 1940 et sa première profession le 8 sept. 1940. Ensuite, pendant un an, il est aide-soignant à l’infirmerie.
A partir de sept. 1941, commence son long service éducatif, d’abord comme enseignant à Condrieu puis à Ambérieu en Bugey. Il doit l’interrompre pour les Chantiers de Jeunesse (juillet 1943 à mai 1945), puis le service armé (1945-46) ; en mars 1946, il reprend ses activités comme éducateur dans nos établissements de Neuville s/Saône puis Issenheim, le Pensionnat de St Genis, Lyon-Denuzière, La Côte Saint-André, Issenheim, Pélussin, Neuville s/Saône, Macon-Ozanam, Fribourg (Suisse), Le Russey.
En 1984, il est à Sainte Foy pour des services divers. C’est en 1986 qu’il rejoint la communauté de Saint Genis Laval, d’abord comme aide infirmier puis pour sa retraite définitive.
C’est une vie mariste toute simple de dévouement et de service qui s’achève. Ce confrère discret vient de nous quitter ce matin du 13 janvier. Qu’il trouve maintenant auprès du Seigneur la paix et la joie sans fin !
Frère Emmanuel GROS
Frère Emmanuel GROS est né à Pélussin, le 5 janvier 1922. A l’âge de 12 ans, il entre au juvénat de Saint Genis Laval. Il part en Italie, à San Maurizio en mars 1938 pour le postulat et le noviciat. Il y fait sa première profession le 8 septembre 1939. Il revient au Montet à Saint Genis Laval pour deux années de scolasticat, où il acquiert les titres et qualifications nécessaires pour l’enseignement. Puis il doit faire sept mois de Chantiers de Jeunesse en 1942 et il est requis pour le S.T.O. de mars 1943 à oct. 1944. Aussi débute-t-il ses premières années d’enseignement par brèves étapes.
C’est ensuite une carrière continue comme professeur et aussi comme directeur qui se déroule à N.D. de Bellecombe (1944-46), à la Providence Caille, Lyon, (1946-47), au Pensionnat de Saint Genis (1947-1954), à Issenheim (1954-57), à Cluses (1957-63), à Vaugneray (1963-70), à Tarare St André (1970-1987).
Il prend sa retraite professionnelle à 65 ans et séjournera à Cluses, Sallanches, Pélussin, Tarare pour des services divers, soit une douzaine d’années, avant de rentrer définitivement à St Genis-Laval en 1999.
Le Seigneur est venu le prendre assez subitement ce dimanche après le repas de midi pris en communauté. Il est parti très discrètement ; et c’est à l’image de sa vie simple et donnée. Qu’il trouve maintenant auprès du Seigneur la paix et la joie sans fin !
Frère Aimé OLLIER
Frère Aimé OLLIER est né à Saint Etienne le 19 sept. 1932. Il est d’abord élève à l’école paroissiale (externat) de Valbenoîte ; de là, il entre au juvénat de La Valla en sept. 1945 ; en 1947-48, il est au juvénat supérieur à St Paul 3 Châteaux puis se rend à N.D. de Lacabane en 1948 pour le postulat puis le noviciat ; il y fait profession le 15 août 1950. Suivent 3 années de scolasticat à St Genis-Laval.
En octobre 1953, il commence l’enseignement à Marlhes ; puis part au Liban en 1955 pour 2 ans en coopération ; à son retour, il enseigne successivement à Saint Just en Chevalet (1957-58), St Genest-Malifaux (1958-61), Serrières (61-62), Marlhes (62-69) ; en 1969-70, après 5 mois de 2d Noviciat, il termine l’année scolaire à Tence. Il revient ensuite à St Genest Malifaux , puis est directeur-instituteur à l’école St François de St Chamond ((1973-76).
Nommé à la direction de l’école de Chevrières, il a un accident en s’y rendant (1976) ; c’est alors que commence ce long parcours contre la maladie et le handicap ; à force de volonté, il a pu reprendre deux années d’activité à St Sauveur en Rue (1982-84) mais a dû ensuite accepter une relative inactivité et une constante rééducation à N.D. de l’Hermitage (84-88) puis à Varennes-sur-Allier (88-2005), enfin à St Genis-Laval depuis 2005.
Il a porté sa lourde croix avec courage et sérénité pendant près de 35 ans. Qu’il soit maintenant dans la joie et la paix sans fin promise à ceux qui ont toujours gardé amour et confiance !
Frère Jean HARLẺ
Frère Jean HARLẺ est né le 24 août 1922 à St Martin-les-Boulogne (62). En sept. 1937, il entre au Postulat à Pommerœul(Belgique) ; du 25 août 1938 au 25 août 1939, il y fait son noviciat ; peu après sa première profession (25/08/39), il commence l’enseignement, d’abord à Cassel, puis successivement à St Martin-les-Boulogne, Halluin ; après quelques mois de service militaire, il est nommé à Quesnoy/Deule (Moselle).
A partir de 1952, il est maître du juvénat à Cassel et aussi enseignant et recruteur de vocations ; il assurera ce service plusieurs années. En août 1964, il devient catéchiste à Thionville, puis à Montigny lès Metz ; pendant 5 ans (1969-1974), il sera responsable de l’Enseignement religieux du diocèse de Metz.
Il est provincial de la province de Beaucamps de 1975 à 1981. C’est ensuite une quinzaine d’années d’apostolat en Nouvelle Calédonie comme visiteur, catéchiste, maître des novices, puis au Vanuatu (fondateur). Ce confrère dynamique et rayonnant est bien éprouvé par la maladie, d’abord en 1984, puis pendant ces 14 dernières années (maladie de Parkinson). Retiré à St Genis Laval depuis sept. 2010, c’est là que le Seigneur vient de l’appeler à entrer dans sa Paix et sa Joie sans fin.
Frère Pierre ROUSSET
Frère Pierre ROUSSET est né le 11 mars 1934 à St Donat (Drôme). En sept. 1945, il entre au Juvénat de St Paul-3-Châteaux. Il se rend au postulat à N.D. de Lacabane (Cublac, Corrèze) en oct. 1949. Il y suit les exercices du noviciat, et y fait sa première profession le 15 août 1951.
Après deux années de scolasticat à St Genis-Laval, il devient enseignant à Salon de Provence (1953-57), ensuite à Athènes (1957-59). De 1959 à 1970, il exerce au juvénat Saint Louis –Aubenas, d’abord comme professeur puis comme directeur (1963-70). Après une année de spiritualité à Rome,, il devient maître des novices à St Joseph, St Genis-Laval ; il assure cette fonction pendant 6 ans. L’année 1977-78, il est professeur à l’inter-collège catholique d’Aubenas.
Il est ensuite nommé Provincial en juillet 1978, d’abord pour la Province du Sud-Est puis, après restructuration, de la Province du Midi-Centre-Ouest. Il porte cette lourde responsabilité pendant 8 ans ; son tact, sa délicatesse, son optimisme aident à une fusion harmonieuse des anciennes provinces de N.D de l’Hermitage, de Varennes et du Sud-Est. A la fin de ce long mandat, il devient animateur à N.D. de l’Hermitage (4 ans), puis professeur et animateur pastoral à Montalembert (Toulouse).
En 2001, une congestion cérébrale provoque une hémiplégie ; c’est la fin de son service apostolique. Il se retire d’abord à St Paul-3-Ch. ; et en 2005, il devient résident de l’EPHAD du Montet. Nos provinces de France lui doivent beaucoup ! Que le Seigneur kl’accueille sans sa Paix et sa joie sans fin !
Frère Pierre CHARVET
Frère Pierre CHARVET est né le 16 octobre 1937 à Lyon. A 12 ans, il est entré au Juvénat de Franois (Doubs).C’est ensuite à Saint-Genis-Laval qu’il fait sa formation religieuse et professionnelle : postulat (1954-55) ; noviciat (1955-56) ; scolasticat (1956-57). En septembre 1957, il commence l’enseignement à St Martin en Haut, puis à St Symphorien s/Coise. De sept. 1960 à sept. 1962, il est en Syrie (Alep), puis au Liban pour deux années de coopération.
Il est enseignant et éducateur au juvénat de Saint Genis-Laval en 1962-63, ensuite à Macon-Ozanam (1963-69). Il fait une formation à l’UFCV au 4e trimestre 1969 avant de reprendre un service d’éducateur à Neuville s/ Saône (1970-74). De 1974 à 1985, il est à Thionville, dans la communauté des catéchistes et y assure aussi la responsabilité du Centre d’Accueil pour jeunes en difficultés
Après un séjour au Canada en 1986, il va à Beaucamps-La Cordelle s’occuper de sortis de prison ; puis il est dans la Fraternité vocationnelle de Marcq-en-Baroeul (1987-90) ; il vient ensuite à Villeurbanne dans un foyer social (1990-98). De 1998 à 2000, il travaille en aumônerie en Nouvelle Calédonie (Païta).
Au retour, à partir de la communauté de Sainte Foy (2000-04), puis de St Priest il fait des interventions ponctuelles en formation religieuse et humaine dans des lycées et collèges. Il se retire ensuite à Varennes-sur-Allier (sept.2006) puis à St Genis-Laval (2009). C’est là que le Seigneur vient de le rappeler à Lui presque subitement après celle belle vie de service et de vie fraternelle.
Frère Marcel, Paul CHOMERAC
Frère Marcel, Paul CHOMERAC est né le 7 août 1931 à Saint Jean Roure (Ardèche) dans ce département riche de très nombreuses vocations sacerdotales et religieuses. Il était le neveu de Fr. Victor ROCHE qui fut provincial de la Province d’Aubenas. A 14 ans, il entre au juvénat de St Louis à Aubenas ; il fait ensuite son postulat, son noviciat et sa première profession à N.D. de Lacabane, Cublac, dans le diocèse de Tulle. Il suit une année de scolasticat à St Genis Laval.
Dès sept.1951, il commence l’enseignement au Cheylard (Ardèche) ; en 1954, il est au Liban à Saïda en coopération (enseignement et service militaire) ; puis il revient au Cheylard, comme professeur (1956-60) et Directeur (1960-67). Après le second noviciat en 1967, il finit en 2 années d’études à Marseille, une licence d’histoire. Commence alors un long temps de directeur et enseignant au collège de l’Immaculée Conception à Aubenas (1972-1991).
Il est ensuite dans la communauté St Louis d’Aubenas jusqu’à sa retraite, d’abord à Saint Paul-3-Châteaux, (2006-10) puis à St Genis-Laval. Il laisse le souvenir d’un Frère charmant qui a rayonné par sa compétence et son autorité. Il a œuvré avec zèle et ardeur auprès de jeunes élèves qui l’ont bien estimé et aimé. Qu’il reçoive maintenant la récompense pour sa vie toute donnée au service de la jeunesse !
Frère André WERQUIN
Fr. André WERQUIN est né à Sequedin (Nord), le 8 août 1941. Après son service militaire dont un an en Algérie, sa formation mariste s’est faite au postulat et au noviciat de N.D. de Lacabane à Cublac (Corrèze). C’est là qu’il a fait sa première profession le 15 août 1964. Il a ensuite étudié au scolasticat de Saint Genis-Laval. Etant déjà qualifié dans diverses spécialités techniques (C.A.P d’ajusteur – B.E.I de mécanicien –C.A.P. de dessinateur industriel), il a d’abord été enseignant technique au juvénat de St Quentin Fallavier (Isère), puis s’est perfectionné à St Martin les Boulogne où il a obtenu un baccalauréat technologique. Puis ce fut l’école catéchétique de la faculté de théologie de Strasbourg en 1968/69.
Après deux années d’enseignement général à Cassel (Nord), il devient définitivement professeur dans des établissements techniques, à Thionville en Moselle (1972-73), puis à Villeneuve d’Ascq (73-75), et Wasquehal (de 75 à 2001) dans le Nord.
Il est alors successivement dans les communautés de St Michel de Roubaix, de Beaucamps-Résidence, la Fraternité de Marcq en Baroeul, puis la communauté de Sainte Marie à Beaucamps. C’est là qu’il est atteint par un cancer qui vient de l’emporter rapidement, malgré des soins attentifs. Qu’il soit maintenant accueilli dans la Paix et la Joie sans fin du Seigneur après une vie d’humble et fidèle service auprès des jeunes de milieux peu favorisés !
Frère Robert PAPUT
Fr Robert PAPUT est né le 8 août 1948 au Mayet-de-Montagne (Allier). Dès l’âge de 10 ans il entre au juvénat de Varennes ; il y suit 4 années de collège avant de se rendre à N.D. de Lacabane à Cublac (Corrèze) pour le postulat et le noviciat. Il y fait sa première profession le 15 août 1965 âgé seulement de 17 ans ; les deux années suivantes, il fait son scolasticat à Saint Genis Laval.
En 1967-68, il est professeur au juvénat de Varennes-sur-Allier ; il suit ses études universitaires à Lyon, puis à Rennes pour une licence en anglais. Il part ensuite faire sa coopération (service national) pendant 3 ans à Madagascar au collège St Joseph d’Antsirabé. Au retour en 1975, il est nommé au collège Jeanne d’Arc à Crozon (Finistère) comme professeur, animateur de catéchèse et d’équipes MEJ.
Puis viennent les années de responsabilité comme supérieur et directeur : de 77 à 85 à St Pourçain s/Sioule (Allier) ; à Bourg-de-Péage (Drôme) de 86 à89 ; à Chagny (Saône et Loire), de 89 à 95 ; enfin à Chazelles s/Lyon (Loire) de 95 à 2007.
Puis en 2007, il se retrouve à la résidence des Frères, rue Dareau à Paris. Un cancer des voies digestives l’atteint en 2008 ; il s’est montré très courageux tout au long des lourds traitements qu’il a suivis. Cet aimable confrère qui a eu de grosses responsabilités nous quitte en nous laissant un bel exemple. Dans sa dernière épreuve de santé « il a dû ‘avancer en eaux profondes’ (P. Xavier Thévenot) et accepter peu à peu le dépouillement dans l’offrande de toute sa personne et la confiance que, malgré tout, c’est la vie qui trace son chemin au plus profond de l’être. »
→ Une vidéo a été réalisée sur le F. Robert Paput lors de son décès en 2011
Frère Emile HELVIC
Frère Emile HELVIC, né le 15 octobre 1911 à Metz (Moselle), a vécu plus de 100 ans. Il s’est éteint paisiblement dans notre maison du Montet ce jour de Noël 2011. Entré au postulat de Pommerœul (Belgique) en 1925, il y fait son noviciat et sa première profession (01.11.27) ; c’est ensuite le scolasticat à Arlon (Belgique) ; puis vient le service militaire (1932-33).
De 1933 à 1938, il enseigne à Halluin (Nord), et en 1938-39, à Beaucamps ; puis il est mobilisé (1939-42). Après le second noviciat (1942) à St Quentin Fallavier, il reprend l’enseignement avec direction d’écoles à Halluin et Péruwelz. Puis il est directeur du juvénat de Beaucamps ; il change ensuite de Province pour s’investir au Cheylard (Ardèche) en 1970-72 et au juvénat d’Aubenas en 1972-76, comme directeur et enseignant. Il retourne ensuite à Aulnois s/ Seille (Moselle) comme secrétaire (1976-82) et revient en région lyonnaise, à Cours, puis à Tarare comme secrétaire et documentaliste.
Il se retire en 2000 à Saint Paul-3-Châteaux, puis en mars 2005 à Saint Genis-Laval. Son centenaire a été magnifiquement fêté à Saint Genis à la mi-octobre. Ce fut l’occasion d’un bel hommage pour sa longue vie de service et de dévouement. Qu’il en trouve maintenant la pleine récompense auprès du Seigneur, de Marie, de St Marcellin et de tous nos saints maristes. !