La résistance bretonne du XV° siècle à nos jours

Extraits de : Philippe Tourault : « La résistance bretonne du XV° siècle à nos jours » Perrin, 2002

« Nous avons presque à civiliser cette province si belle mais encore si sauvage. »

Les gouvernements font des efforts pour désenclaver la Bretagne, surtout à partir des années 1860. Mais leur action est ici beaucoup moins forte que dans d’autres régions.

C’est dans le souci d’un nouvel avenir laïque pour la France que Jules Ferry reste au pouvoir de 1879 à 1885, tant comme ministre de l’instruction publique que comme président du Conseil.

La Bretagne est peu touchée par les troubles religieux - La Bretagne est une véritable pépinière d’ecclésiastiques.

Les retombées de la prospérité ne sont pas que politiques et sociales. Elles agissent aussi sur les mentalités à leur tour frappées d’une certaine euphorie.

Le secret de la réussite du paysan breton, c’est la diversification de ses activités et de sa production.

Richesse en argent, richesse en hommes… « Bretagne est Pérou pour la France. »

L’ouverture au monde, la diffusion du progrès ont provoqué le déclin du spirituel, rejetant celui-ci dans l’archaïsme et les souvenirs.

Présentation des extraits que j’ai retenus dans ce livre.

Le CELIB, une structure représentative des cinq départements - On a pu parler de « modèle breton » et même de « miracle breton ».

La population de la péninsule subit durement le premier conflit mondial - La fréquentation d’autres Français procure au Breton un sentiment d’infériorité.

Des inventaires dans un climat de guerre civile - Une longue exaspération donne naissance à une résistance plus structurée.

Les Français, de même que les Anglais, semblent venir économiquement en aide à la Bretagne quand se développe, à la faveur de l’amélioration des transports, la mode des bains de mer.

Dieu fait partie de la culture de l’ancienne Armorique.

Même dans les lieux les plus acquis à l’Église, la religion connaît des évolutions annonciatrices de changements.

" Quand la défaite française est consommée, le général vaincu déclare simplement : « C’est la faute aux Bretons » "

Episode des guerres de religion en Bretagne.

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