Qui était fr Pierre Roffat ?

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Né en 1918 à Lyon et décédé à Varennes-sur-Allier en février 2008. Sa longue captivité comme prisonnier de guerre de 1939 à 1945 l’a beaucoup éprouvé et sa santé en a été définitivement détériorée.

Fr Pierre Roffat est décédé le 4 février 2008 à Varennes sur Allier (Allier).

Né en 1918 à Lyon et décédé à Varennes-sur-Allier en février 2008. Sa longue captivité comme prisonnier de guerre de 1939 à 1945 l’a beaucoup éprouvé et sa santé en a été définitivement détériorée.

F. Pierre Roffat

"Il est né le 1 septembre 1918 à Lyon ; il y vit ses premières années. Sa famille s’installe ensuite à St Just-en- Chevalet, dans la Loire (42), en région roannaise. Il y est élève de l’école St Camille tenue par les Frères Maristes.

A onze ans, il entre au juvénat de La Valla en Gier ; postulat et noviciat à Santa Maria en Italie. Il y fait sa première profession religieuse le 18 août 1935.

Suivent deux années de formation professionnelle au scolasticat de N.D. de l’Hermitage de 1935 à 1937. Il débute ensuite sa longue carrière d’enseignant :

  • St Genest Malifaux (1937),
  • St Félicien (1938),
  • Beauzac (1945),
  • Serrières (1953) et plus longuement
  • St Just en Chevalet, de 1958 à 1978. Il y reste encore pendant les 23 premières années de sa retraite professionnelle avant de se retirer à Varennes en 2001.

Sa longue captivité comme prisonnier de guerre de 1939 à 1945 l’a beaucoup éprouvé et sa santé en a été définitivement détériorée ; cependant il a continué courageusement, avec beaucoup de discrétion et de délicatesse et un grand sens religieux sa carrière d’enseignant, puis de retraité actif et rayonnant."

(D’après la notice nécrologique paru sur le site de maristes-france.org)

A LIRE Un poème de F. Pierre Roffat


Je me souviens particulièrement d’une promenade avec ce confrère dans les environs de St-Just-en-Chevalet (Loire). Il me parla de sa vie comme prisonnier. On l’avait mis dans une sorte de camp disciplinaire il ne sut jamais pourquoi.
Aucune humiliation n’était épargnée à ces hommes livrés à certains gardiens sadiques.
On sentait que F. Pierre en avait été marqué pour la vie.

Lors de son décès on eut la surprise de découvrir dans ses affaires les poèmes qu’il avait composés et dont il ne parlait jamais à ses confrères.

F. Bernard Méha

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